« Une danse macabre, durant la composition de laquelle j’eus maintes fois l’impression que les notes tombaient sous ma plume tels des soldats au combat… » (extrait du journal intime d’Olivier Greif, à propos de la « Bataille »)

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La liberté créatrice de Greif, son éclectisme musical ont fasciné Patrick Langot et les Syntonia. La Bataille d’Agincourt pour deux violoncelles s’appuie sur des citations anglicanes du XIVe, une chaconne, un chant du ghetto de Varsovie et s’inspire d’une ballade de Keats… De toutes ces matières sortent des œuvres ouvertes et singulières, bouleversantes d’émotion et d’élévation spirituelle.

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L’excellent Alain Buet chante dans le quatuor n°2 ces sonnets Shakespearien sur le temps qui passe. Le duo Patrick Langot et Agnès Vesterman donne vie à cette autre méditation sur la mort (celle des champs de bataille d’Agincourt (1415) au Ghetto de Varsovie).

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"Deux œuvres passionnantes, inédites au disque et un brûlant rappel : la musique de Greif peut, en trois notes, ouvrir un abîme sous vos pieds, un tourbillon qui aspire l'auditeur vers le néant ou le propulse en pleine lumière. [...] À chaque seconde, Patrick Langot et Agnès Vesterman campent avec intensité bourreaux ou victimes." - Classica